La Seconde Guerre mondiale et les enfants
- Pierre SUAIRE
- 2 mai
- 12 min de lecture
De 1939 à 1945, le plus violent et meurtrier des conflits a secoué l’humanité. On estime entre 40 et 50 millions le nombre de civils morts du fait de la guerre, ainsi que des millions de malades, de blessés et de déplacés. Une part notable d’entre eux sont des enfants, à entendre comme des personnes de moins de 18 ans. Selon les pays, selon la durée des occupations et des bombardements, selon les groupes sociaux, les réalités vécues par les mineurs ne sont pas les mêmes mais l’impact de ces temps troublés a été profond. Les enfants ont été confrontés à des défis immenses, allant de la séparation familiale à la malnutrition, en passant par les traumatismes psychologiques et parfois même la mort. S’intéresser à la Seconde Guerre mondiale à hauteur d’enfants permet de sortir de l’histoire strictement militaire et de comprendre le bouleversement que cette période a pu représenter pour les populations civiles. On peut ainsi appréhender l’irruption de la guerre et ses changements dans la vie de tous les jours, voir à quel point les enfants sont partie prenante de la guerre totale, mais aussi victimes des différentes formes de violence extrême.
Avertissement : images choquantes.
Une vie quotidienne percutée par la guerre
La Seconde Guerre mondiale a profondément bouleversé la vie quotidienne des enfants, les plongeant dans un univers marqué par les privations, les déplacements forcés et les traumatismes. Les enfants ont dû s'adapter à des conditions de vie où les changements sont radicaux dans leur environnement social. Les évacuations massives d'enfants ont été une mesure de protection mise en place par plusieurs pays au moment de l’entrée en guerre, et même avant. Le premier mouvement d’enfants significatif concerne en effet des opérations de sauvetage de milliers de mineurs juifs, transportés depuis l’Allemagne nazie vers la Grande-Bretagne, en passant par la Belgique et les Pays-Bas. Ces Kindertransport sont organisés en réaction aux pogroms du mois de novembre 1938 et permettent de faire émigrer près de 10 000 enfants jusqu’à septembre 1939. Après les déclarations de guerre officielles, en Moselle comme en Sarre (entre autres territoires), on éloigne les personnes âgées, les femmes enceintes, les malades et les enfants des communes de la zone rouge. Au Royaume-Uni, le souvenir des quelques bombardements de la Grande Guerre et de la destruction de Guernica en avril 1937 conduisent le gouvernement à reloger des individus, en particulier des enfants, hors des villes. En organisant ces déplacements dans des zones considérées comme moins menacées, l’opération Pied Piper a pour conséquences de perturber les relations familiales et de séparer les enfants de leurs parents. Par la suite, la crainte de l’invasion conduit des milliers de familles à opter pour le déplacement des enfants vers d’autres territoires de l’Empire britannique ou encore des pays considérés comme sûrs (Canada, États-Unis, Afrique du Sud, Australie, Nouvelle-Zélande…). Les enfants ont dû s'adapter à de nouveaux environnements, souvent très différents de ceux qu'ils connaissaient. Si cela permet de mettre en sécurité de nombreuses personnes, la violence psychologique exercée contre les civils n’en est pas moins douloureusement vécue. En Europe de l’Ouest, l’entrée en guerre est marquée par une période de huit mois caractérisée par un relatif attentisme dans les opérations militaires. Ainsi, un grand nombre de familles réclame le retour des enfants évacués, en dépit de la persistance de la menace.
Sur le front de l’Est en revanche, la campagne-éclair menée en Pologne en septembre 1939 par les forces allemandes s’accompagne d’atrocités envers les hommes, les femmes et les enfants. La destruction physique sans pitié de l’ennemi, revendiquée par Adolf Hitler, réserve un sort particulier aux jeunes femmes et aux filles polonaises qui ont survécu aux premiers bombardements et incendies : un nombre significatif d’entre elles sont capturées, violées en masse, puis exécutées ou exploitées sexuellement dans des colonies agricoles ou des bordels militaires allemands. Du côté soviétique, des événements similaires se produisent. Quelques semaines plus tard, l’attaque de la Finlande par l’URSS conduit au déplacement de dizaines de milliers d’enfants vers d’autres pays nordiques (principalement Suède, mais aussi Norvège et Danemark), pas encore belligérants. À partir du mois de mai 1940, la guerre et ses terribles réalités frappent pleinement l’Europe occidentale. Les bombardements de terreur sur certaines localités et l’intense offensive menée par l’armée nazie en Belgique, en France, au Luxembourg et aux Pays-Bas poussent de nombreuses familles à se réfugier. Ainsi, près de 9 millions de personnes alimentent un immense mouvement de population, entraînant la pagaille et la panique dans la société. De nombreuses familles sont dispersées dans la désorganisation la plus totale ; la Croix-Rouge française fait état de 90 000 enfants perdus à l’été 1940. Durant cette période de débâcle, de nombreux enfants se trouvent livrés à eux-mêmes, subissant les privations de nourriture, d’eau, de logement, d’habits… Pour celles et ceux qui parviennent à échapper aux zones de combat et à trouver des hébergements plus au sud, la rupture avec l’espace, les habitudes et les rythmes du quotidien est néanmoins profonde. Quels que soient leurs sorts, les enfants doivent prendre des responsabilités supplémentaires pour aider ou se substituer à leurs parents, doivent quitter l’école et travailler, recourir au vol ou au marché noir selon les situations… Dans de nombreux pays, l’acquisition de nourriture devient un enjeu majeur, avec le rationnement et le développement progressif d’une alimentation de guerre (rutabagas, topinambours, farines et huiles de marrons d’Inde…). Les conditions de vie sont précaires mais l’un des impacts les plus spectaculaires dans la vie des enfants concerne la modification des lieux et des programmes scolaires pour inclure la propagande.
Entre endoctrinements et mouvements de résistance

L’effort de guerre se traduit par une refonte globale de la société, à commencer par l’école. En conséquence des évacuations, l’arrivée d’enfants étrangers a pu poser des difficultés dans les apprentissages en raison de la barrière de la langue. Dans les pays occupés par l’Allemagne nazie en 1939-1940, une des mesures qui affectent le plus les enfants est la restructuration des systèmes éducatifs. Toutefois, il convient d’expliquer que l’attitude des autorités diffère selon qu’il s’agit d’un peuple de race germanique, d’un peuple frère ou d’un peuple conquis vu comme inférieur. Dans le premier cas, la mise au pas (Gleichschaltung) entraîne les enfants à entrer dans un cadre idéologique par une approbation graduelle par le biais d’organisations de jeunesse, puis par le recours à la contrainte et par l’immigration d’enfants, d’enseignants et d’officiels allemands. Dans le second cas, les autorités d’occupation et de collaboration tentent de refonder les institutions pour l’encadrement éducatif, à l’exemple de l’école de la Révolution Nationale pour la France de Vichy. Si celle-ci joue un rôle important pour l’instruction des plus jeunes, la création des Compagnons de France (pour les 14-20 ans) et des Chantiers de la jeunesse française (pour les plus de 20 ans), ainsi que leur participation aux œuvres sociales, garantissent un puissant relais de propagande pour le régime pétainiste auprès des jeunes. Dans le troisième cas de figure, comme en Pologne annexée ou dans le Gouvernement général, la politique nazie discrimine les enfants selon leur valeur raciale : les enfants considérés de meilleure valeur raciale sont séparés de leur parenté, dans le but de procéder à une germanisation. Les enfants considérés de faible valeur reçoivent une instruction rudimentaire, dans le but de servir les Allemands. Durant la durée de la guerre, des dizaines de milliers d’enfants polonais, tchèques et slovènes sont enlevés, puis certains sont envoyés dans un Lebensborn, une institution visant à assurer leur aryanisation. Dans le territoire du Troisième Reich, la politique de pureté raciale conduit au meurtre d’enfants et d’adolescents handicapés, un programme dénommé sous l’euphémisme d’euthanasie et coordonné de 1939 à 1945. Les organisations de jeunesse jouent un rôle déterminant dans l’endoctrinement idéologique et la formation physique des mineurs. Avec les développements de la guerre, la Hitlerjugend devient une force utile au pouvoir central dans de nombreuses missions auxiliaires, comme dans les communications. En Italie fasciste, les jeunes de la Gioventù italiana del littorio portent un uniforme inspiré des chemises noires et constituent une organisation paramilitaire, encadrant des millions d’enfants à travers la péninsule. En URSS, l’Union des jeunesses léninistes communistes (Komsomol) attire également des millions d’enfants, qui deviennent impliqués dans des campagnes patriotiques et de propagande contre le fascisme et le nazisme.
En effet, le début de l’été 1941 représente une rupture dans l’ampleur de la guerre, avec le déclenchement de l’opération Barbarossa. L’invasion de l’Union Soviétique, envisagée par Adolf Hitler comme une attaque rapide, devient rapidement une véritable guerre d’anéantissement, une lutte à mort totale. Alors que les populations envahies sont plutôt réfractaires au modèle soviétique et à sa brutalité, les destructions et massacres systématiques touchant essentiellement des femmes et des enfants ont pour effet de retourner l’opinion. Le front de l’Est concentre la grande majorité des pertes humaines de la Seconde Guerre mondiale, avec l’estimation de près de 9 millions d’enfants morts entre 1941 et 1945. Plus au sud, les déportations de population s’intensifient, notamment en Bessarabie (Moldavie actuelle), disputée entre l’URSS et la Roumanie du maréchal Antonescu. En Yougoslavie occupée, les transferts dans les camps concernent les Juifs et les Tziganes, majoritairement des femmes et des enfants. Dans l’État indépendant de Croatie, les civils serbes sont également la cible d’une cruauté débridée de la part du régime des Oustachis. L’usage de fours crématoires et de camions à gaz décime une partie de la population jusqu’au début de l’année 1942. L’évolution du front yougoslave en guerre civile en fait un théâtre particulièrement confus, entre résistance à l’occupation et exactions entre tchetniks (royalistes nationalistes) et partisans (communistes). Au printemps, des déportations frappant des familles entières sont organisées par la République slovaque, un État indépendant mais satellite de l’Allemagne nazie. Celles-ci sont interrompues quand il apparaît évident qu’elles conduisent non au travail des Juifs dans des camps mais bien à la mort. En représailles à l'attentat contre Reinhard Heydrich, en Bohême-Moravie, des villages entiers sont détruits (notamment Lidice et Ležáky), les enfants envoyés dans des camps de concentration ou aryanisés. À l’été 1942, l’opération Vent printanier visant à déporter les Juifs des territoires occupés d’Europe de l’Ouest se caractérise par l’organisation de rafles massives, n’épargnant plus les femmes et les enfants. La plus importante est celle du Vélodrome d’Hiver à Paris, avec un tiers d’enfants sur les 13 152 personnes arrêtées. Son organisation suscite un imbroglio car les Nazis prétendent que les déportations visent à l’acheminement de travailleurs, alors que la politique d’extermination est déjà largement entamée. Le gouvernement de Vichy valide la déportation des enfants et organise leur tri dans des centres de rassemblement. De rares enfants parviennent à s’échapper des camps d’internement français, et aucun ne survit à la déportation vers Auschwitz. Dans le même temps, en Pologne, débute la Grande Action, visant à déporter la population juive vers les camps d’extermination, notamment dans le ghetto de Varsovie, regroupant encore des dizaines de milliers de personnes. Au printemps 1943, le soulèvement de ce quartier témoigne de l’importance de la résistance juive. Son écrasement par les forces d’occupation donne lieu à l’une des plus célèbres photographies de la guerre, extraite du rapport de l’officier Jürgen Stroop à Heinrich Himmler. Dans de nombreux pays, les enfants participent à leur niveau à des actions de résistance, servent d’informateurs, de transporteurs voire d’agents de combat.
Les enfants face à la guerre dans toutes ses violences
L’année 1943 représente une bascule dans le rapport de forces entre les Alliés et l’Axe. Pour la majorité des enfants, la période jusqu’à la fin de la guerre correspond à leur exposition maximale à une multitude de violences et de traumatismes, entre déplacements forcés, exactions, séparations et pertes de proches. En effet, l’intensification du conflit, devenu une guerre totale, voit également la politique d’extermination des Juifs d’Europe augmenter en rythme et en cruauté. Les arrestations, rafles et déportations d’enfants se poursuivent avec un zèle de plus en plus affirmé, à l’image du sort des enfants d’Izieu dans l’Ain. Les enfants juifs cachés dans toute l’Europe sont impitoyablement traqués par des forces d’occupation, de plus en plus aux abois avec les évolutions militaires. Les avancées de l’URSS sur le front de l’Est s’accompagnent de niveaux extrêmes de violences, revendiqués par le commandement soviétique. Dans les territoires disputés entre nazis et soviétiques, notamment en Biélorussie, le Troisième Reich vise le recrutement de force par la Heuaktion de jeunes sans patrie, sans parents et sans logis, et à les intégrer au travail forcé, comme auxiliaires de l’armée ou à l’espionnage. Les conséquences de la guerre, de la destruction des infrastructures, des dérégulations économiques et des réquisitions par les puissances de l’Axe conduisent à des famines importantes dans plusieurs pays. Ainsi, Leningrad et Varsovie sont des villes particulièrement impactées, avec des centaines de milliers de morts. En contexte colonial, le Maroc (France de Vichy) et le Bengale (Indes britanniques) subissent les perturbations et ravitaillements imposés par la métropole, entraînant également des pertes humaines très élevées. La Grèce rurale et les Pays-Bas connaissent aussi des épisodes de famine, en raison de l’occupation militaire. Dans tous ces pays, les enfants constituent les principales victimes de ces privations de nourriture. À partir du printemps 1944, en Europe comme sur le front du Pacifique, les bombardements alliés affectent les populations civiles, semant la terreur et la destruction.
Les derniers mois de la Seconde Guerre mondiale voient une nouvelle radicalisation dans l’implication des enfants dans le conflit. Après les débarquements et la progression des armées alliées mi–1944, l’Allemagne nazie accélère l’intégration d’éléments de plus en plus jeunes dans l’armée régulière ou dans la milice populaire du Volkssturm. Face au manque de main d'œuvre, la défense du territoire du Reich devient un impératif et des garçons issus de la Jeunesse hitlérienne garnissent les rangs de divisions blindées, tandis que des adolescents sont utilisés pour faire tourner les usines et participer à la reconstruction du pays. Les jeunes filles participent également à l’effort militaire, certaines Wehrmachthelferinnen assurant des missions de défense antiaérienne, de communication ou encore de soin et de participation aux organisations caritatives. Au Japon, face à la progression des États-Unis, des adolescents sont entraînés à combattre l'ennemi avec des armes improvisées. Sur l'île d'Okinawa, des élèves âgés de 14 à 17 ans ont été mobilisés pour la bataille, souvent de manière forcée par les autorités militaires. En Union soviétique, des enfants soldats ont servi le drapeau, le plus souvent dans des unités secondaires. Ils sont enrôlés, formés et envoyés sur les différents fronts, en particulier en Extrême-Orient. En 1945, la débâcle des Nazis à l’est conduit nombre d’enfants à se retrouver dans le dénuement le plus total, pour celles et ceux qui n’ont pas pu rejoindre le flot des millions de réfugiés allemands. Une partie significative d’entre eux sont abandonnés ou rendus orphelins par la progression soviétique et les atrocités commises par l’Armée rouge. Dénommés Wolfskinder, ces enfants errent entre les pays baltes, la Biélorussie et la Prusse-Orientale à la recherche de nourriture et d’endroits pour vivre. Cette vie de clandestinité fait écho à celle vécue par les enfants survivants de la Shoah, séparés de leurs enfants, et qui connaissent d’importantes difficultés pour se reconstruire après la libération des camps et la fin de la guerre. Maintenant, après avoir exposé ces cas extrêmes, une question demeure : la Seconde Guerre mondiale a-t-elle particulièrement affecté les enfants ? Longtemps perçus comme les victimes les plus injustes de la barbarie des adultes, les enfants et les adolescents ont vécu la guerre différemment. Moins au fait des réalités géopolitiques et du contexte global, les plus jeunes ont été exposés à une désorientation et à une confusion fortes, mais leur capacité de résilience s’avère plus solide. Malgré leur vulnérabilité et contrairement à l’idée reçue que l’on pourrait avoir, les enfants sortent de la guerre en payant un tribut moins lourd que d’autres groupes, sur les plans émotionnels, sociaux et culturels. Pour les adolescentes et adolescents, la période 1939-1945 correspond avec la coexistence d’angoisses existentielles et d’une certaine montée en responsabilité. Néanmoins, si l’expérience de guerre varie selon les pays et les contextes, elle laisse des cicatrices profondes sur les populations civiles du monde entier.
La Seconde Guerre mondiale représente une période de violence paroxystique, aux effets durables et profonds aux niveaux physiologique, psychique, moral et intellectuel. Pour les jeunes, il convient de rappeler les importantes disparités selon l’origine territoriale, sociale ou encore de l’âge. En effet, les villes ont plus souffert des bombardements et des conséquences des ruptures d’approvisionnement, et les victimes des différents maux se trouvent bien plus dans les classes sociales populaires que dans la haute société. Les adolescentes et adolescents ont été davantage marqués par les effets de la guerre que les plus petits enfants. De manière générale, l’historienne Camille Mahé relève que pour la majorité des enfants entre 6 et 14 ans, les effets du conflit se sont en grande majorité résorbés à la fin des années 1940. La succession relativement rapide des deux guerres mondiales participe à une prise de conscience globale de l’importance de la protection de l’enfance. Suite à la déclaration des droits de l’enfant en 1924 à Genève, le traumatisme de l’après-Seconde Guerre mondiale marque un changement décisif dans les mentalités et les représentations concernant l’enfance. La création du Fonds d'urgence international des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) et la Déclaration universelle des droits de l’homme consacrent la reconnaissance institutionnelle internationale des droits des enfants à travers le monde.
Pour aller plus loin :
ALARY Éric, Histoire des enfants - Des années 1890 à nos jours, Passés/Composés, 2022.
CARTWRIGHT Mark, Évacuation des Enfants au Royaume-Uni pendant la Seconde Guerre Mondiale, World History Encyclopedia, juin 2024.
FISHMAN Sarah, La bataille de l’enfance, Presses universitaires de Rennes, 2008.
FLETCHER Gail, Les enfants-loups, oubliés de la Seconde Guerre mondiale, National Geographic, 2020.
GARDET Mathias, Enfants parmi les ruines de la Seconde guerre, L'internationale des Républiques d'enfants (1939-1955), septembre 2018.
HOBSON FAURE Laura, PIGNOT Manon, RIVIÈRE Antoine, Enfants en guerre - « Sans famille » dans les conflits du XXe siècle, CNRS Éditions, 2023.
KUCHERENKO Olga, Entre motivation et mobilisation, parcours d’enfants-soldats russo-soviétiques en guerres mondiales, Le Mouvement Social, 2017.
MISSIKA Dominique & VERGEZ-CHAIGNON Bénédicte, Nous les enfants de la guerre 1939-1945, Tallandier, 2019.
39-45 : la guerre des enfants, Réseau Canopé, Compagnie des Phares et Balises, 2014.
Enfants et résistants, les petites mains de l’armée des ombres, Le Cours de l’histoire - France Culture, mai 2023.
La guerre à hauteur d'enfant, Le Cours de l’histoire - France Culture, octobre 2022.
La fabrique des orphelins, 1939-1949, ARTE.
Les enfants pendant la Shoah, United States Holocaust Memorial Museum, novembre 2024.
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