"En choisissant un arrangement du dernier mouvement de la Neuvième Symphonie de Beethoven, les institutions européennes ont voulu rendre hommage au compositeur, en le présentant comme un musicien humaniste, porteur des valeurs des Lumières. Mais l'écoute de l'intégralité de l'œuvre est porteuse d'autres expériences historiques, pas toujours heureuses. En suivant les utilisations contradictoires de la même musique, on mesure la complexité des phénomènes d'appropriation culturelle dont l'histoire reste largement à faire".